Cheval avec une couverture tenu par un enfant

Connaître et maîtriser la zone de neutralité thermique de son cheval

La zone de neutralité thermique est la plage de température selon laquelle le cheval peut réguler sa température interne. Elle est délimitée par une température critique haute et une température critique basse.

Quelle est la zone de neutralité de mon cheval ?

La zone de neutralité diffère selon plusieurs critères :

  • Pour un cheval adulte habitué à des conditions climatiques tempérées, sa zone de neutralité thermique est entre + 5 ° c et + 25 ° c.
  • Pour un cheval adulte habitué à des conditions climatiques froides, sa zone de neutralité thermique est entre -15 ° c et + 10 ° c.

A noter que le temps d’adaptation est de 3 semaines. Ainsi, pour un cheval qui passe l’hiver dehors, il est préférable de l’aider à gérer sa température. Vous pouvez lui offrir un abri et/ou augmentez sa ration de nourriture.

Jeune ou adulte, la sensibilité aux variations de températures diverge

Un cheval gras ou ayant une fourrure épaisse est isolé. Il souffre donc moins des variations de température. A l’inverse, un jeune cheval maigre et petit souffre de ces variations.

En effet, un poulain de moins de 10 jours a du mal à supporter une température basse critique de moins de 20°C. En hiver, il faut donc lui donner les moyens d’avoir cette température au niveau de sa peau. Il est nécessaire de lui apporter :

  • un abri sec,
  • une litière épaisse,
  • un sol suffisamment isolé pour qu’il puisse s’y coucher,
  • et une couverture si le temps est vraiment froid.
Cheval sous la neige

Un jeune cheval de plus de 6 mois, dans des conditions froides ne peut descendre sans problème en dessous de -10°C.

Pour les chevaux adultes qui affrontent des températures très basses, les mettre au sec en les coupant du vent, améliore leur tolérance au froid. Pensez à bien les brosser pour faciliter la piloérection (redressement du poil). Ainsi, le poil sera gonflé donc plus isolant, le cheval est alors réchauffé.

Il est évident que la couverture n’est pas le remède idéal. Soyez à l’écoute de votre cheval, guettez ses réactions et adaptez son environnement.